Edit de Juillet 2020 : le restaurant Jalan mentionné dans cet article a fermé ses portes, remplacé par Mama Always Said (toujours sous Meraki Hospitality Group)
par Aude Camus
L’idée de bosser en famille et/ou de monter une compagnie avec vos frères et sœurs vous a-t-elle déjà effleurée ? Moi jamais. C’est simple et couru d’avance, si je devais travailler avec mes frères nous finirions très probablement par nous entre-tuer. Comment alors est-il possible que la paire Laura (la grande-sœur) et Alexis (le petit-frère) semble si bien fonctionner ? Ils travaillent ensemble, ils ouvrent des restaurants ensemble (leur petit dernier Jalan vient tout juste d’ouvrir ses portes sur Peel Street), ils font même la fête ensemble et partagent avec plaisir une Caipirinha sur les marches d’Uma Nota (leur premier bébé) … et ils ont fait cette interview avec moi sans se chamailler une seule seconde. Suis-je la seule à ne pas pouvoir passer plus d’une heure dans la même pièce que mes frères sans que le ton ne monte ?
par Aude Camus
L’idée de bosser en famille et/ou de monter une compagnie avec vos frères et sœurs vous a-t-elle déjà effleurée ? Moi jamais. C’est simple et couru d’avance, si je devais travailler avec mes frères nous finirions très probablement par nous entre-tuer. Comment alors est-il possible que la paire Laura (la grande-sœur) et Alexis (le petit-frère) semble si bien fonctionner ? Ils travaillent ensemble, ils ouvrent des restaurants ensemble (leur petit dernier Jalan vient tout juste d’ouvrir ses portes sur Peel Street), ils font même la fête ensemble et partagent avec plaisir une Caipirinha sur les marches d’Uma Nota (leur premier bébé) … et ils ont fait cette interview avec moi sans se chamailler une seule seconde. Suis-je la seule à ne pas pouvoir passer plus d’une heure dans la même pièce que mes frères sans que le ton ne monte ?
Hello Laura, Alexis, Super contente de m’asseoir ici chez Bedu avec vous ! Je sais que l’ouverture de Jalan vous occupe bien donc je ne vous embête pas longtemps. Mais reprenons du tout début : comment avez-vous lancé Meraki Hospitality Group ?
Laura : ce groupe c’est une vraie histoire de famille. Notre père a travaillé dans cette industrie pendant de très nombreuses années et notre mère aussi pendant un temps. Notre père est ce qu’on appelle un « self-made man », il a commencé à travailler à 16 ans puis a gravi les échelons, petit à petit. Ce qui est marrant, c’est qu’il m’a toujours dit : « Surtout ne te lance jamais dans cette industrie ». Il te disait ça à toi aussi Alex ?
Alex : un super conseil qu’on a bien suivi !
Laura : il disait que cette industrie est trop dure et ne vous laisse pas le temps d’avoir une vie. Et oui c’est vrai qu’il travaillait comme un dingue et qu’on ne le voyait pas beaucoup mais en même temps, il parlait de son métier avec tant de passion que forcément ça m’a intriguée. Cela ne pouvait pas être si terrible s’il aimait tant ce qu’il faisait, n’est-ce pas ? Du coup j’ai décidé de ne pas l’écouter et de me lancer moi aussi dans ce milieu. Comme je suis l’ainée, c’est moi qui me suis lancée en premier et j’ai rejoint une école d’hôtellerie à Paris. J’avais ce rêve de travailler dans les hôtels, ce que j’ai fait. J’ai eu la chance de voyager dans le monde entier et de faire des stages dans pas mal d’hôtels. Oui c’est un milieu difficile, mais c’est aussi un milieu qui vous fait beaucoup grandir en tant que personne. Les gens sont toujours surpris d’apprendre que, plus jeune, j’étais hyper timide. Si je suis comme je suis aujourd’hui c’est parce que j’ai suivi cette voie et travaillé dans le milieu de l’hôtellerie. Je ne serai pas là où je suis aujourd’hui si je n’en étais pas passée par là. J’ai travaillé dans les hôtels un bon bout de temps, toujours dans la partie restauration. J’ai commencé ma carrière à Hong Kong pour l’ouverture du Ritz-Carlton puis je suis partie à Londres pour le Shangri-La. C’est un Londres que j’ai eu une sorte de révélation « pourquoi est-ce que je donne tant pour les autres plutôt que de bosser pour moi ? ». C’est là que j’ai décidé de rentrer à Hong Kong (ndlr : où Laura et Alexis ont grandi et où vit toujours leur famille). Je savais ce pour quoi j’étais douée : ouvrir des restaurants. Je savais aussi ce dont je n’avais plus envie : bosser dans les hôtels. J’ai donc lancé ma boîte de conseil en restauration, hôtellerie pour aider des cafés et restaurants à s’ouvrir ici. Le problème c’est qu’au final, travailler pour un client ce n’est pas travailler pour soi, on ne fait toujours pas ce dont on a envie. J’aimais mon boulot mais j’avais encore une petite frustration. Et puis, Alex a décidé qu’il était temps de lancer notre restaurant.
Vous êtes Français mais vous avez tous les deux grandis en Asie. C’est pour cela que, contrairement à beaucoup de Français du FnB à Hong Kong, vous n’avez pas lancé un resto Français ?
Laura : ce groupe c’est une vraie histoire de famille. Notre père a travaillé dans cette industrie pendant de très nombreuses années et notre mère aussi pendant un temps. Notre père est ce qu’on appelle un « self-made man », il a commencé à travailler à 16 ans puis a gravi les échelons, petit à petit. Ce qui est marrant, c’est qu’il m’a toujours dit : « Surtout ne te lance jamais dans cette industrie ». Il te disait ça à toi aussi Alex ?
Alex : un super conseil qu’on a bien suivi !
Laura : il disait que cette industrie est trop dure et ne vous laisse pas le temps d’avoir une vie. Et oui c’est vrai qu’il travaillait comme un dingue et qu’on ne le voyait pas beaucoup mais en même temps, il parlait de son métier avec tant de passion que forcément ça m’a intriguée. Cela ne pouvait pas être si terrible s’il aimait tant ce qu’il faisait, n’est-ce pas ? Du coup j’ai décidé de ne pas l’écouter et de me lancer moi aussi dans ce milieu. Comme je suis l’ainée, c’est moi qui me suis lancée en premier et j’ai rejoint une école d’hôtellerie à Paris. J’avais ce rêve de travailler dans les hôtels, ce que j’ai fait. J’ai eu la chance de voyager dans le monde entier et de faire des stages dans pas mal d’hôtels. Oui c’est un milieu difficile, mais c’est aussi un milieu qui vous fait beaucoup grandir en tant que personne. Les gens sont toujours surpris d’apprendre que, plus jeune, j’étais hyper timide. Si je suis comme je suis aujourd’hui c’est parce que j’ai suivi cette voie et travaillé dans le milieu de l’hôtellerie. Je ne serai pas là où je suis aujourd’hui si je n’en étais pas passée par là. J’ai travaillé dans les hôtels un bon bout de temps, toujours dans la partie restauration. J’ai commencé ma carrière à Hong Kong pour l’ouverture du Ritz-Carlton puis je suis partie à Londres pour le Shangri-La. C’est un Londres que j’ai eu une sorte de révélation « pourquoi est-ce que je donne tant pour les autres plutôt que de bosser pour moi ? ». C’est là que j’ai décidé de rentrer à Hong Kong (ndlr : où Laura et Alexis ont grandi et où vit toujours leur famille). Je savais ce pour quoi j’étais douée : ouvrir des restaurants. Je savais aussi ce dont je n’avais plus envie : bosser dans les hôtels. J’ai donc lancé ma boîte de conseil en restauration, hôtellerie pour aider des cafés et restaurants à s’ouvrir ici. Le problème c’est qu’au final, travailler pour un client ce n’est pas travailler pour soi, on ne fait toujours pas ce dont on a envie. J’aimais mon boulot mais j’avais encore une petite frustration. Et puis, Alex a décidé qu’il était temps de lancer notre restaurant.
Vous êtes Français mais vous avez tous les deux grandis en Asie. C’est pour cela que, contrairement à beaucoup de Français du FnB à Hong Kong, vous n’avez pas lancé un resto Français ?
Bedu
Laura : Oui ! Parce qu’en fait on n’a jamais vraiment vécu en France. On a vécu quasi toute notre vie en Asie. Et nos restaurants s’inspirent de notre histoire, de notre famille, de nos expériences. Par exemple moi j’ai vécu 3 ans à Oman plus jeune et notre père a travaillé à Dubain et Oman et cuisine très bien la nourriture Perse d’où Bedu.
Alexis : pour Uma Nota, c’est un voyage que j’ai fait au Brésil qui m’a inspiré
Laura : et pour Jalan, notre nouveau bébé, c’est parce que nous avons vécu à Singapour où il y a une grosse communauté Malaysienne et aussi parce que notre père est dingue de street food malaysienne.
Ce n’est pas trop compliqué de devoir trouver un nouveau concept pour chaque nouvelle ouverture plutôt que de juste dupliquer un seul concept ?
Alexis : pour Uma Nota, c’est un voyage que j’ai fait au Brésil qui m’a inspiré
Laura : et pour Jalan, notre nouveau bébé, c’est parce que nous avons vécu à Singapour où il y a une grosse communauté Malaysienne et aussi parce que notre père est dingue de street food malaysienne.
Ce n’est pas trop compliqué de devoir trouver un nouveau concept pour chaque nouvelle ouverture plutôt que de juste dupliquer un seul concept ?
Alexis : c’est sûr qu’on ne se facilite pas la vie en multipliant les concepts. C’est pour cela que pour ce qui est de notre expansion on a Uma Nota, notre concept que l’on veut emmener à l’international (ndlr : ils ont déjà ouvert Uma Nota Paris il y a quelques mois). C’est un concept sur lequel on observe un réel intérêt et le restaurant n’est vraiment que la face immergée de l’iceberg, on veut ensuite pouvoir étendre à des concepts de beach clubs et d’hôtels. Et en parallèle de cela, on veut continuer à ouvrir différents concepts ici à Hong Kong. Or Hong Kong est un petit monde, ici tout se joue sur quelques quartiers donc on ne peut pas juste dupliquer un seul et même concept à l’infini.
En parlant de Hong Kong et de ses quartiers, aujourd’hui vos 3 restaurants sont situés dans Soho. Des plans d’expansion dans d’autres quartiers ?
Alexis : pourquoi pas. On est prêts à aller dans tout quartier qui ferait sens pour nous. Et aujourd’hui, comme nous continuons de grandir, cela fait du sens de se concentrer sur un quartier car cela nous permet d’être vraiment présents dans tous nos restaurants. Nous ne sommes pas encore un gros groupe donc nous travaillons à développer la marque et à nous faire connaître en se concentrant d’abord sur un marché et une clientèle. Mais dès que ce marché là sera saturé et/ou que l’on aura une opportunité intéressante alors oui on fera le pas d’ouvrir dans d’autres quartiers.
Votre image de marque est-elle forte ? Les gens vous identifient-ils comme un groupe ou ont-ils plutôt tendance à croire que Uma Nota et Bedu sont deux restaurants sans aucun « lien de parenté » ?
Alexis : effectivement, notre marque Meraki n’est pas encore bien connue. Je travaillais avant pour le groupe Black Sheep Restaurants (redécouvrez notre interview des deux fondateurs du groupe Balck Sheep Restaurants) et quand on a ouvert Uma Nota beaucoup de gens ont cru que c’était un resto Black Sheep, ce qui est flatteur parce que ce sont vraiment les meilleurs.
En parlant de Hong Kong et de ses quartiers, aujourd’hui vos 3 restaurants sont situés dans Soho. Des plans d’expansion dans d’autres quartiers ?
Alexis : pourquoi pas. On est prêts à aller dans tout quartier qui ferait sens pour nous. Et aujourd’hui, comme nous continuons de grandir, cela fait du sens de se concentrer sur un quartier car cela nous permet d’être vraiment présents dans tous nos restaurants. Nous ne sommes pas encore un gros groupe donc nous travaillons à développer la marque et à nous faire connaître en se concentrant d’abord sur un marché et une clientèle. Mais dès que ce marché là sera saturé et/ou que l’on aura une opportunité intéressante alors oui on fera le pas d’ouvrir dans d’autres quartiers.
Votre image de marque est-elle forte ? Les gens vous identifient-ils comme un groupe ou ont-ils plutôt tendance à croire que Uma Nota et Bedu sont deux restaurants sans aucun « lien de parenté » ?
Alexis : effectivement, notre marque Meraki n’est pas encore bien connue. Je travaillais avant pour le groupe Black Sheep Restaurants (redécouvrez notre interview des deux fondateurs du groupe Balck Sheep Restaurants) et quand on a ouvert Uma Nota beaucoup de gens ont cru que c’était un resto Black Sheep, ce qui est flatteur parce que ce sont vraiment les meilleurs.
Mais oui, maintenant nous avons un gros travail à faire sur notre marque surtout dans cette partie du monde où tout se joue sur le nom de marque.
Laura : pour le recrutement aussi c’est important parce qu’ici à Hong Kong la jeune génération veut travailler pour des marques. Avoir un groupe nous permet de créer un esprit d’équipe ; les équipes s’entraident plus facilement parce qu’elles font partie de Meraki Hospitality Group et non pas de Uma Nota ou de Bedu.
Alexis : pour l’instant notre nom seul ne nous permet pas encore d’attirer des talents mais cela nous permet de montrer à de potentiels futurs collaborateurs ce que nous faisons et ce que nous avons envie de développer dans le futur. Cela rassure. Cela leur donne une idée du groupe qu’ils rejoignent et des ambitions qu’ils peuvent avoir dans ce groupe. La relation employés est vraiment cruciale pour nous, il faut que nous puissions faire grandir ceux qui travaillent pour nous et il faut que nous prenions soin d’eux pour qu’ils prennent soin de nos clients.
Laura : c’est aussi pour cela qu’aujourd’hui avoir tous nos restos dans Soho fait du sens parce que cela nous permet d’être toujours dans les restos. Si Alex n’est pas là moi je le suis et vice-versa. Il n’y a qu’en s’impliquant personnellement que l’on peut inspirer nos employés et leur montrer que l’on tient vraiment à tout cela : eux, les restaurants, les clients …
Pour en revenir aux différents concepts que vous lancez, cela se passe comment ? Vous trouvez d’abord le concept puis cherchez le bon chef pour vous accompagner ?
Laura : on recherche sans cesse des gens pour nous rejoindre
Alexis : la base c’est d’anticiper. On est toujours à la recherche de gens pour nous rejoindre et jusqu’ici nous avons été très chanceux et avons pu recruter des personnes formidables. En fait, on a toujours quelques concepts en tête et après c’est une question d’opportunité. Pour Jalan par exemple, on avait ce concept en tête, un lieu sur lequel on avait des vues depuis longtemps s’est libéré (on avait déjà ce lieu en tête pour Bedu) et notre sous-chef ici à Bedu avait longtemps vécu en Malaisie.
Laura : pour le recrutement aussi c’est important parce qu’ici à Hong Kong la jeune génération veut travailler pour des marques. Avoir un groupe nous permet de créer un esprit d’équipe ; les équipes s’entraident plus facilement parce qu’elles font partie de Meraki Hospitality Group et non pas de Uma Nota ou de Bedu.
Alexis : pour l’instant notre nom seul ne nous permet pas encore d’attirer des talents mais cela nous permet de montrer à de potentiels futurs collaborateurs ce que nous faisons et ce que nous avons envie de développer dans le futur. Cela rassure. Cela leur donne une idée du groupe qu’ils rejoignent et des ambitions qu’ils peuvent avoir dans ce groupe. La relation employés est vraiment cruciale pour nous, il faut que nous puissions faire grandir ceux qui travaillent pour nous et il faut que nous prenions soin d’eux pour qu’ils prennent soin de nos clients.
Laura : c’est aussi pour cela qu’aujourd’hui avoir tous nos restos dans Soho fait du sens parce que cela nous permet d’être toujours dans les restos. Si Alex n’est pas là moi je le suis et vice-versa. Il n’y a qu’en s’impliquant personnellement que l’on peut inspirer nos employés et leur montrer que l’on tient vraiment à tout cela : eux, les restaurants, les clients …
Pour en revenir aux différents concepts que vous lancez, cela se passe comment ? Vous trouvez d’abord le concept puis cherchez le bon chef pour vous accompagner ?
Laura : on recherche sans cesse des gens pour nous rejoindre
Alexis : la base c’est d’anticiper. On est toujours à la recherche de gens pour nous rejoindre et jusqu’ici nous avons été très chanceux et avons pu recruter des personnes formidables. En fait, on a toujours quelques concepts en tête et après c’est une question d’opportunité. Pour Jalan par exemple, on avait ce concept en tête, un lieu sur lequel on avait des vues depuis longtemps s’est libéré (on avait déjà ce lieu en tête pour Bedu) et notre sous-chef ici à Bedu avait longtemps vécu en Malaisie.
Tout s’est donc fait très vite. D’ailleurs je ne sais pas toi Laura mais moi c’est vraiment le concept qui m’excite le plus parmi ceux que nous avons lancés jusqu’ici.
Donc vous avez des plans de continuer à grossir ?
Alexis : oui. Parce que nous devons grossir pour faire grandir les gens qui sont avec nous.
Quel a été pour vous le plus gros défi dans cette aventure entrepreneuriale ?
Laura : Honnêtement, chaque jour est un défi
Alexis : un défi auquel on s’attendait et qui se révèle effectivement un défi quotidien c’est le recrutement : trouver les bonnes personnes et les garder. On y passe beaucoup de temps, on y met beaucoup d’efforts, je sais que c’est cliché mais c’est vraiment une priorité pour nous.
Une dernière question : les endroits où vous aimez manger en dehors de Meraki Hospitality Group ?
Alexis : cela fait longtemps que je n’y suis pas allé mais un de mes restos chouchous à Hong Kong c’est Yardbird. Puis, un restaurant qui m’a vraiment surpris parce que je ne savais pas du tout à quoi m’attendre c’est New Punjab Club, une très belle découverte.
Laura : Moi je suis très casanière et j’aime aller toujours aux mêmes endroits. J’aime la nourriture simple et je préfère les saveurs Asiatiques aux saveurs Européennes. Du coup, je vais souvent chez Chôm Chôm. Dernièrement, j’ai aussi beaucoup aimé Cornerstone. Mais pour être très honnête, je sors assez peu.
Alexis : je veux ajouter Sen-Ryo pour un déj de temps à autre car j’adore leurs sushis. Très bon rapport qualité prix.
Laura : ah et bien évidemment le brunch de Zuma aussi !
Meraki Hospitality Group
Donc vous avez des plans de continuer à grossir ?
Alexis : oui. Parce que nous devons grossir pour faire grandir les gens qui sont avec nous.
Quel a été pour vous le plus gros défi dans cette aventure entrepreneuriale ?
Laura : Honnêtement, chaque jour est un défi
Alexis : un défi auquel on s’attendait et qui se révèle effectivement un défi quotidien c’est le recrutement : trouver les bonnes personnes et les garder. On y passe beaucoup de temps, on y met beaucoup d’efforts, je sais que c’est cliché mais c’est vraiment une priorité pour nous.
Une dernière question : les endroits où vous aimez manger en dehors de Meraki Hospitality Group ?
Alexis : cela fait longtemps que je n’y suis pas allé mais un de mes restos chouchous à Hong Kong c’est Yardbird. Puis, un restaurant qui m’a vraiment surpris parce que je ne savais pas du tout à quoi m’attendre c’est New Punjab Club, une très belle découverte.
Laura : Moi je suis très casanière et j’aime aller toujours aux mêmes endroits. J’aime la nourriture simple et je préfère les saveurs Asiatiques aux saveurs Européennes. Du coup, je vais souvent chez Chôm Chôm. Dernièrement, j’ai aussi beaucoup aimé Cornerstone. Mais pour être très honnête, je sors assez peu.
Alexis : je veux ajouter Sen-Ryo pour un déj de temps à autre car j’adore leurs sushis. Très bon rapport qualité prix.
Laura : ah et bien évidemment le brunch de Zuma aussi !
Meraki Hospitality Group
Redécouvrez notre article sur Uma Nota
Par ici pour découvrir notre avis sur le lunch et le brunch de Bedu
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