Souvenez-nous, en Mai, nous avions organisé un très bel évènement en collaboration avec Opera Gallery. La personnalité pétillante de la directrice, Sharlane Foo, nous avait donné envie de mieux la connaitre et de partager avec vous cette rencontre.
Propos recueillis par Stéphanie Stiernon
C’est au sein de la galerie située sur Wyndham Street, accoudée au joli bar du premier étage que Sharlane se prépare un café flat white en répondant à mes questions. Cette jeune trentenaire au regard direct ne semble pas particulièrement bavarde et commence souvent ses réponses par un rire. Elle se dévoilera finalement peu à peu lors d’une interview qui se transformera en agréable discussion.
Originaire de Singapour, Sharlane travaille dans le monde de l’art depuis 6 ans. Elle s’est formée à Londres chez Sotheby’s pour ensuite travailler dans un musée privé à Singapour. Arrivée à Hong Kong il y a deux ans, elle avait la mission d’ouvrir une galerie de Street Art pour le compte d’un collectionneur privé. Elle eut ensuite l’opportunité de rencontrer Gilles Dyan, le propriétaire de Opera Gallery et deviendra une des plus jeunes femmes directrices de galerie au sein du groupe.
Sharlane aime se décrire comme quelqu’un de passionné, franche, opiniâtre et qui aime prendre les décisions rapidement. Ce sont sans aucun doute des qualités appréciées pour reprendre les rênes d’une galerie d’art.
Quand je lui demande ce qui l’inspire particulièrement, elle me répond « le progrès ».
Toujours curieuse de découvrir la vie d’une jeune businesswoman, je lui demande de me raconter sa journée type.
« Je commence par 45 minutes de fitness, 6 jours sur 7 et puis je me rends au bureau (ndlr un open space dans la galerie) pour un meeting avec l’équipe afin de partager les dernières nouvelles. Pour le reste, un jour n’est pas l’autre car on ne sait jamais quel client nous rendra visite à la galerie ou quelle demande nous viendra de Paris ou d’ailleurs. J’ai régulièrement des déjeuners client qui me permettent de maintenir la relation et de me tenir au courant de leurs vies, leurs envies et des dernières œuvres qu’ils affectionnent. J’aime rendre visite à mes comparses des autres galeries et discuter des tendances de marché. Je termine mes journées avec mon mari, soit dans un bon resto pour prendre le temps de parler ou alors devant Netflix, je suis une grande fan. »
Sharlane me parle ensuite de la gestion de sa galerie en étroite collaboration avec la maison-mère à Paris. Ils organisent ensemble 4 à 6 expositions annuelles, suggérées par Paris où son rôle sera d’apporter une connaissance du marché asiatique pour que les expositions correspondent au mieux à la clientèle locale. La galerie participe également à Art Central en Mars.
Quand je lui pose la question de son futur, Sharlane prend le temps de réfléchir. Elle me confie qu’elle trouve difficile d’y répondre et n’a pas l’habitude de se projeter, encore moins dans une ville trépidante comme Hong Kong où les enseignes ouvrent et ferment très rapidement. Elle dévoile alors une partie de sa vie privée et raconte « Je me suis mariée en juin 2016 à Singapour, j’ai reçu la proposition de venir travailler à Hong Kong en Août et je débarquais en Septembre. Tout ça n’était absolument pas prévu. Mon mari a mis 6 mois avant de me rejoindre, le temps pour lui de quitter son boulot et d’en trouver un nouveau ici. Alors me demander où je serai dans 5 ans, impossible à dire ! »
Je termine mes questions en lui demandant de nous partager ses adresses chouchoutes à Hong Kong :
Café
Fineprint dans une rue calme de Sheung wan
Madame Fu qui vient d’ouvrir dans le nouveau Tai Kwun Heritage Art Centre
Restos
Carbone, juste en face de la galerie. Le service est bon et j’adore leur carte des desserts.
China Tang, un magnifique restaurant pour y emmener des clients avec un décor de chinoiseries classique
Mott32, leur salle orange est magnifique. Il y a un mur avec du papier peint De Gournay que j’aime beaucoup. Ils ont un souci du détail parfait. Nous y avons été avec mon mari pour fêter notre anniversaire de mariage.
Porterhouse
Duddell’s
Verre entre copines ou en amoureux
Le bar du Mandarin Oriental propose de délicieux cocktails
Employees Only pour les cocktails ou les soirées qui se prolongent.
Weekends
J’aime aller à la plage et si je peux combiner avec un peu de hike, c’est encore mieux. L’endroit que je préfère est Tai Long Wan.
Et nous voilà sur le point de clôturer. Je la remercie pour son temps et ses réponses quand elle semble vouloir partager une dernière chose. Elle me dit alors
« Je travaille beaucoup mais je sentais le besoin de donner aussi en retour. De manière tout à fait inattendue, j’ai vu un reportage sur un mammifère en voie de disparation, victime du plus grand trafic mondial, le Pangolin . Je me suis prise d’affection pour cette petite bête à écaille qui est considérée en Asie comme une véritable délicatesse culinaire dont les vertus sont également reconnues en médecine chinoise. »
Sharlane nous explique alors comment elle souhaite défendre leur cause et tenter de sauver cet animal totalement inoffensif. Serait-ce alors des étoiles qu’on voit briller dans ses yeux ?
Quand les silences d’une discussion amènent à des découvertes surprenantes.
Propos recueillis par Stéphanie Stiernon
C’est au sein de la galerie située sur Wyndham Street, accoudée au joli bar du premier étage que Sharlane se prépare un café flat white en répondant à mes questions. Cette jeune trentenaire au regard direct ne semble pas particulièrement bavarde et commence souvent ses réponses par un rire. Elle se dévoilera finalement peu à peu lors d’une interview qui se transformera en agréable discussion.
Originaire de Singapour, Sharlane travaille dans le monde de l’art depuis 6 ans. Elle s’est formée à Londres chez Sotheby’s pour ensuite travailler dans un musée privé à Singapour. Arrivée à Hong Kong il y a deux ans, elle avait la mission d’ouvrir une galerie de Street Art pour le compte d’un collectionneur privé. Elle eut ensuite l’opportunité de rencontrer Gilles Dyan, le propriétaire de Opera Gallery et deviendra une des plus jeunes femmes directrices de galerie au sein du groupe.
Sharlane aime se décrire comme quelqu’un de passionné, franche, opiniâtre et qui aime prendre les décisions rapidement. Ce sont sans aucun doute des qualités appréciées pour reprendre les rênes d’une galerie d’art.
Quand je lui demande ce qui l’inspire particulièrement, elle me répond « le progrès ».
Toujours curieuse de découvrir la vie d’une jeune businesswoman, je lui demande de me raconter sa journée type.
« Je commence par 45 minutes de fitness, 6 jours sur 7 et puis je me rends au bureau (ndlr un open space dans la galerie) pour un meeting avec l’équipe afin de partager les dernières nouvelles. Pour le reste, un jour n’est pas l’autre car on ne sait jamais quel client nous rendra visite à la galerie ou quelle demande nous viendra de Paris ou d’ailleurs. J’ai régulièrement des déjeuners client qui me permettent de maintenir la relation et de me tenir au courant de leurs vies, leurs envies et des dernières œuvres qu’ils affectionnent. J’aime rendre visite à mes comparses des autres galeries et discuter des tendances de marché. Je termine mes journées avec mon mari, soit dans un bon resto pour prendre le temps de parler ou alors devant Netflix, je suis une grande fan. »
Sharlane me parle ensuite de la gestion de sa galerie en étroite collaboration avec la maison-mère à Paris. Ils organisent ensemble 4 à 6 expositions annuelles, suggérées par Paris où son rôle sera d’apporter une connaissance du marché asiatique pour que les expositions correspondent au mieux à la clientèle locale. La galerie participe également à Art Central en Mars.
Quand je lui pose la question de son futur, Sharlane prend le temps de réfléchir. Elle me confie qu’elle trouve difficile d’y répondre et n’a pas l’habitude de se projeter, encore moins dans une ville trépidante comme Hong Kong où les enseignes ouvrent et ferment très rapidement. Elle dévoile alors une partie de sa vie privée et raconte « Je me suis mariée en juin 2016 à Singapour, j’ai reçu la proposition de venir travailler à Hong Kong en Août et je débarquais en Septembre. Tout ça n’était absolument pas prévu. Mon mari a mis 6 mois avant de me rejoindre, le temps pour lui de quitter son boulot et d’en trouver un nouveau ici. Alors me demander où je serai dans 5 ans, impossible à dire ! »
Je termine mes questions en lui demandant de nous partager ses adresses chouchoutes à Hong Kong :
Café
Fineprint dans une rue calme de Sheung wan
Madame Fu qui vient d’ouvrir dans le nouveau Tai Kwun Heritage Art Centre
Restos
Carbone, juste en face de la galerie. Le service est bon et j’adore leur carte des desserts.
China Tang, un magnifique restaurant pour y emmener des clients avec un décor de chinoiseries classique
Mott32, leur salle orange est magnifique. Il y a un mur avec du papier peint De Gournay que j’aime beaucoup. Ils ont un souci du détail parfait. Nous y avons été avec mon mari pour fêter notre anniversaire de mariage.
Porterhouse
Duddell’s
Verre entre copines ou en amoureux
Le bar du Mandarin Oriental propose de délicieux cocktails
Employees Only pour les cocktails ou les soirées qui se prolongent.
Weekends
J’aime aller à la plage et si je peux combiner avec un peu de hike, c’est encore mieux. L’endroit que je préfère est Tai Long Wan.
Et nous voilà sur le point de clôturer. Je la remercie pour son temps et ses réponses quand elle semble vouloir partager une dernière chose. Elle me dit alors
« Je travaille beaucoup mais je sentais le besoin de donner aussi en retour. De manière tout à fait inattendue, j’ai vu un reportage sur un mammifère en voie de disparation, victime du plus grand trafic mondial, le Pangolin . Je me suis prise d’affection pour cette petite bête à écaille qui est considérée en Asie comme une véritable délicatesse culinaire dont les vertus sont également reconnues en médecine chinoise. »
Sharlane nous explique alors comment elle souhaite défendre leur cause et tenter de sauver cet animal totalement inoffensif. Serait-ce alors des étoiles qu’on voit briller dans ses yeux ?
Quand les silences d’une discussion amènent à des découvertes surprenantes.
A propos de Stéphanie Stiernon
Journaliste Freelance après 12 ans dans le secteur bancaire et financier, Stéphanie a été exposée au monde des entreprises et du commerce international dans différents pays. Passionnée par l’actualité générale, l’économie, la politique en passant par le socio-culturel, elle est curieuse de nature, avide d’apprendre et désireuse de partager. Stéphanie est basée Hong-Kong.
Journaliste Freelance après 12 ans dans le secteur bancaire et financier, Stéphanie a été exposée au monde des entreprises et du commerce international dans différents pays. Passionnée par l’actualité générale, l’économie, la politique en passant par le socio-culturel, elle est curieuse de nature, avide d’apprendre et désireuse de partager. Stéphanie est basée Hong-Kong.