par Aude Camus
Lois Tien a quitté son job dans la mode début 2020 pour lancer sa marque de vêtements d’intérieur. Ce qu’elle n’avait pas anticipé c’est que la COVID frapperait à notre porte quelques semaines après, bousculant nos vies, notre façon de travailler mais aussi notre façon de nous habiller en nous faisant passer plus de temps chez nous. Visionnaire ? Peut-être. Après tout, Lois est la fille du fondateur du groupe de mode G2000 et le gêne de la mode elle l’a depuis sa plus tendre enfance. J’ai eu la chance de la rencontrer autour d’un café en Août et j’ai adoré discuter mode et entrepreneuriat avec elle mais aussi en apprendre plus sur SoL, la marque intemporelle et durable qu’elle a créée.
Bonjour Lois, merci de prendre le temps de répondre à mes quelques questions. Pourrais-tu commencer par m’en dire un peu plus sur toi ? Qui es-tu et qu’est-ce qui t’as amené à lancer ta marque SoL ?
Lois Tien a quitté son job dans la mode début 2020 pour lancer sa marque de vêtements d’intérieur. Ce qu’elle n’avait pas anticipé c’est que la COVID frapperait à notre porte quelques semaines après, bousculant nos vies, notre façon de travailler mais aussi notre façon de nous habiller en nous faisant passer plus de temps chez nous. Visionnaire ? Peut-être. Après tout, Lois est la fille du fondateur du groupe de mode G2000 et le gêne de la mode elle l’a depuis sa plus tendre enfance. J’ai eu la chance de la rencontrer autour d’un café en Août et j’ai adoré discuter mode et entrepreneuriat avec elle mais aussi en apprendre plus sur SoL, la marque intemporelle et durable qu’elle a créée.
Bonjour Lois, merci de prendre le temps de répondre à mes quelques questions. Pourrais-tu commencer par m’en dire un peu plus sur toi ? Qui es-tu et qu’est-ce qui t’as amené à lancer ta marque SoL ?
J’ai toujours eu une passion pour l’univers de la mode, j’ai baigné dedans depuis que je suis toute petite et j’ai travaillé plus de 10 ans dans cet univers. Il y a quelques années, j’ai eu une sorte de révélation en prenant conscience du gaspillage engendré par cette industrie que j’aime tant. Gaspillage auquel je contribuais moi-même en surconsommant et en achetant des vêtements que je ne portais qu’une ou deux fois. J’ai eu envie de revoir mon rapport à la mode, d’investir dans des pièces plus durables qui satisfaisaient pas seulement un besoin de suivre la tendance mais aussi une envie de me sentir bien dans mes vêtements, dans mon corps et dans ma tête. J’ai aussi décidé que si je continuais à travailler dans cette industrie il fallait que je puisse y jouer un rôle, montrer l’exemple en expliquant aux autres pourquoi la durabilité est importante. Bien trop souvent, on pense que matières naturelles et/ou bios riment avec aspect brut mais ce n’est pas vrai. Les matières naturelles sont tout aussi nobles que les autres, souvent plus même, et au-delà de l’aspect environnemental ce sont aussi les matières qui sont les plus douces pour notre peau et donc les plus confortables. Faites-le test de dormir dans un pyjama en soie ou en coton bio par exemple, vous verrez un impact positif sur votre sommeil. Le bien-être est un vrai luxe aujourd’hui et c’est cette idée du luxe que j’ai voulu promouvoir en lançant SoL, ma marque de vêtements d’intérieurs durables et au look intemporel.
Je suis ma première cliente et je vis moi-même en SoL, La fashion-victim a laissé place à une consommatrice plus raisonnée qui recherche le confort et la beauté des pièces plutôt que la tendance à tout prix. Cela ne s’est pas fait du jour au pendant mais je suis heureuse d’avoir opéré ce changement. Je suis désormais une adepte du « Less is more » et pour moi la qualité prime définitivement sur la quantité.
Tu définis SoL comme une marque de SelfWear, des vêtements que l’on porte pour soi. Tu peux m’en dire un peu plus sur ce concept ?
Quand j’ai commencé à travailler sur ma marque j’ai cherché à définir la valeur ajoutée que je voulais apporter à mes futures clientes. Pour moi cette valeur ajoutée c’est une émotion, ce sentiment que l’on ressent lorsque l’on rentre chez soi après une longue journée de travail et que l’on se glisse dans ses vêtements d’intérieur. Je veux que vous vous sentiez bien dans mes vêtements, si bien que vous n’ayez pas envie de les enlever, un peu comme quand on est dans son lit et qu’on essaye de gratter quelques minutes supplémentaires de calme sous la couette bien chaude avant de se lancer dans sa journée.
Lancer ta marque pendant la pandémie a dû être un sacré défi non ?
Tu définis SoL comme une marque de SelfWear, des vêtements que l’on porte pour soi. Tu peux m’en dire un peu plus sur ce concept ?
Quand j’ai commencé à travailler sur ma marque j’ai cherché à définir la valeur ajoutée que je voulais apporter à mes futures clientes. Pour moi cette valeur ajoutée c’est une émotion, ce sentiment que l’on ressent lorsque l’on rentre chez soi après une longue journée de travail et que l’on se glisse dans ses vêtements d’intérieur. Je veux que vous vous sentiez bien dans mes vêtements, si bien que vous n’ayez pas envie de les enlever, un peu comme quand on est dans son lit et qu’on essaye de gratter quelques minutes supplémentaires de calme sous la couette bien chaude avant de se lancer dans sa journée.
Lancer ta marque pendant la pandémie a dû être un sacré défi non ?
Je pense que de nos jours lancer une marque de mode n’est jamais facile. Mais la COVID-19 m’a forcée à être encore créative et à savoir m’adapter. La situation a fait que j’ai lancé ma marque en ligne plutôt qu’en boutique contrairement à ce que j’avais imaginé. Mais finalement cela faisait du sens puisqu’après tout quel meilleur endroit que son petit cocon pour passer une commande de vêtements d’intérieurs. La situation a finalement tourné à mon avantage puisque les gens passent plus de temps chez eux et que les vêtements d’intérieurs ont gagné en popularité. On veut se sentir bien chez soi.
Je ne peux pas prédire de quoi demain sera fait mais je pense que cette tendance de vouloir se sentir bien chez soi est là pour rester.
En parlant de défi, quel a été pour toi le plus gros défi dans ton aventure entrepreneuriale jusqu’à aujourd’hui ?
Organiser mon temps et comprendre quelles sont les priorités a été un défi. Au début je faisais tout moi-même. C’est aussi ça la vie d’entrepreneur, devoir tout faire, et devoir le faire bien. Chaque tâche est importante évidemment mais il est aussi important de comprendre ce qui doit être fait tout de suite et ce qui peut attendre un peu. Je pensais que je pouvais tout faire moi-même, aujourd’hui j’ai compris qu’il est important de savoir déléguer et de confier certaines tâches à des consultants extérieurs. C’est aussi cela prendre soin de soi. Sans compter que c’est mieux pour vous mais aussi pour votre marque.
Et quelle a été la plus belle récompense ?
En parlant de défi, quel a été pour toi le plus gros défi dans ton aventure entrepreneuriale jusqu’à aujourd’hui ?
Organiser mon temps et comprendre quelles sont les priorités a été un défi. Au début je faisais tout moi-même. C’est aussi ça la vie d’entrepreneur, devoir tout faire, et devoir le faire bien. Chaque tâche est importante évidemment mais il est aussi important de comprendre ce qui doit être fait tout de suite et ce qui peut attendre un peu. Je pensais que je pouvais tout faire moi-même, aujourd’hui j’ai compris qu’il est important de savoir déléguer et de confier certaines tâches à des consultants extérieurs. C’est aussi cela prendre soin de soi. Sans compter que c’est mieux pour vous mais aussi pour votre marque.
Et quelle a été la plus belle récompense ?
J’adore avoir des retours clients, savoir que les gens ressentent ce plaisir de se glisser dans leurs vêtements SoL à la fin de la journée, cette émotion que j’ai voulu transmettre. Ces retours clients sont importants pour moi car SoL n’est pas une marque que je peux voir les gens porter dans la rue, c’est une marque que mes clients adoptent dans leur intimité.
C’est aussi une fierté et un bonheur pour moi de voir que je rencontre ma clientèle bien que la prise de conscience écologique n’en soit qu’à ses balbutiements à Hong Kong. Cela me conforte dans l’idée que SoL est une marque qui va être amenée à durer.
Enfin, une belle récompense est aussi de voir à quel point cette aventure professionnelle me fait aussi grandir au niveau personnel. Cette prise de conscience écologique je l’applique dans ma vie de tous les jours et je mets mon bien-être, mais aussi celui de la planète, au cœur de mes priorités.
La suite pour SoL c’est quoi ?
Je suis très excitée par notre participation au pop-up Home Rituals jusqu’au 31 Octobre. C’est la troisième fois que nous organisons cet événement pop-up mais cette édition est très particulière puisqu’elle se fait chez Asaya, le spa de l’hôtel Rosewood Hong Kong. Pour moi ce partenariat est une très belle visibilité d’autant plus que nos robes de chambre vont aussi être mise à disposition des clients qui réservent une nuit et/ou un séjour bien-être dans l’un des deux Asaya Lodges.
C’est aussi une fierté et un bonheur pour moi de voir que je rencontre ma clientèle bien que la prise de conscience écologique n’en soit qu’à ses balbutiements à Hong Kong. Cela me conforte dans l’idée que SoL est une marque qui va être amenée à durer.
Enfin, une belle récompense est aussi de voir à quel point cette aventure professionnelle me fait aussi grandir au niveau personnel. Cette prise de conscience écologique je l’applique dans ma vie de tous les jours et je mets mon bien-être, mais aussi celui de la planète, au cœur de mes priorités.
La suite pour SoL c’est quoi ?
Je suis très excitée par notre participation au pop-up Home Rituals jusqu’au 31 Octobre. C’est la troisième fois que nous organisons cet événement pop-up mais cette édition est très particulière puisqu’elle se fait chez Asaya, le spa de l’hôtel Rosewood Hong Kong. Pour moi ce partenariat est une très belle visibilité d’autant plus que nos robes de chambre vont aussi être mise à disposition des clients qui réservent une nuit et/ou un séjour bien-être dans l’un des deux Asaya Lodges.