Si vous lisez régulièrement Hong Kong Madame, vous le savez déjà – j’ai une légère obsession pour la nourriture. Je fais partie de ces gens qui peuvent rester de bonne humeur toute la journée à l’idée d’un bon dîner qui les attend. Mais un repas raté ? Catastrophe assurée. En résumé, la nourriture peut faire ou défaire ma journée.
Avec toutes les dégustations auxquelles j’ai la chance d'être invitée, plus les petits plaisirs que je m’accorde, il me faut un certain équilibre. Les jours où je ne teste rien, je privilégie une alimentation saine et je fais régulièrement du sport pour compenser. L’exercice ? Pas de souci, c’est une habitude bien ancrée chez moi. En revanche, l’autodiscipline alimentaire ? Là, c’est une autre histoire, et c’est justement là qu’un programme de repas m’aide bien. Je ne vais pas vous mentir : j’en ai essayé plusieurs à Hong Kong. Disons qu’ils n’ont pas souvent été à la hauteur.
Alors pourquoi avoir accepté l’invitation de Nutrichef à tester leur programme ? D’abord, le fondateur est français et il collabore avec une nutritionniste française basée à Hong Kong. Et oui, j’avoue, je me suis dit qu’ils comprendraient que manger sainement ne veut pas dire s’ennuyer dans l’assiette. J'ai voulu voir si la French touch fonctionnait aussi sur les meal plans.
Ensuite, je travaille à prendre du muscle (pas pour me lancer dans des concours de culturisme, mais pour tonifier mon corps et rester en forme sur le long terme). Cela signifie augmenter mes apports en protéines et réduire les glucides (sauf le pain, parce que soyons honnêtes – le pain c'est LA chose que je ne pourrais jamais arrêter). J’ai choisi leur programme “High Energy ”, conçu pour atteindre un haut apport en protéines.
Est-ce que j’ai eu faim ?
Pas du tout, au contraire ! Le programme High Energy (avec un apport calorique quotidien de 2 100 à 2 900 calories) offrait des portions généreuses. Certaines portions de dîner étaient même tellement copieuses que je n’arrivais pas à les finir. J’imagine que les portions des autres programmes, comme le “Weight Loss” ou le “Plant-Based”, sont plus modérées car elles comptent moins de calories.
Qu’ai-je mangé ?
Comme je n’ai pas de micro-ondes au bureau, j’ai décidé de me faire livrer les petits-déjeuners, les snacks et les dîners, et je m’occupais moi-même du déjeuner. Les petits-déjeuners allaient des roulés omelette fromage-jambon aux puddings de chia avec flocons d’avoine et fruits, en passant par des bols de yaourt grec. Les dîners étaient tout aussi variés : fajitas de poulet, épaule de porc à la citronnelle avec des nouilles, ou encore curry de canard avec du riz rouge. Cette diversité est un vrai atout, car lorsque je prépare mes repas protéinés seule, je finis souvent par manger du poulet à toutes les sauces. Les snacks étaient également délicieux. Certains, comme la boule énergétique aux amandes et sésame ou la barre protéinée au chocolat, étaient si bons que j’avais presque l’impression de me faire un petit plaisir coupable.
Le site de Nutrichef mentionne une équipe multiculturelle, près de dix nationalités différentes, et cela se ressent dans les plats. Pas de risque de s'ennuyer ou de manger tous les jours la même chose.
Qu’ai-je préféré ?
Des détails à noter ?
Nutrichef calcule les macros à partir des données de l’agence alimentaire française et adopte une démarche durable – emballages écologiques et zéro plastique. Chaque soir, je laissais les sacs de livraison dehors et ils les récupéraient pour les nettoyer et les réutiliser.
Est-ce que je recommencerais ?
Absolument – pour une remise à zéro d’une semaine, notamment en janvier après les fêtes ou lors d’une période de travail chargée. Je comprends pourquoi certains choisissent de suivre ces programmes sur le long terme ; c’est tellement pratique. Pour moi, c’est une solution à court terme, car mon mode de vie comprend plusieurs événements culinaires par semaine et des dîners en famille que j’adore préparer. Mais pour alléger la charge mentale et atteindre certains objectifs précis, c’est un grand oui.