par Aude
Bon inutile d’essayer de mentir, cet article est complètement biaisé. Je suis une fan inconditionnelle de diptyque. J’aime tout tout tout dans l’univers de cette marque. Mon rêve ? Avoir une de leurs bougies dans chacune des pièces de chez moi (bon ok à Hong Kong c’est facile vu que mon appart compte en tout et pour tout 2 pièces) et surtout, une étagère entière de produits diptyque dans ma salle de bain. diptyque, si vous m’entendez ! Bref, j’étais super excitée d’être invitée à l’ouverture de leur toute nouvelle boutique dans l’IFC.
Bon inutile d’essayer de mentir, cet article est complètement biaisé. Je suis une fan inconditionnelle de diptyque. J’aime tout tout tout dans l’univers de cette marque. Mon rêve ? Avoir une de leurs bougies dans chacune des pièces de chez moi (bon ok à Hong Kong c’est facile vu que mon appart compte en tout et pour tout 2 pièces) et surtout, une étagère entière de produits diptyque dans ma salle de bain. diptyque, si vous m’entendez ! Bref, j’étais super excitée d’être invitée à l’ouverture de leur toute nouvelle boutique dans l’IFC.
Évidemment, mais vous vous en doutez, la boutique est canon. Et mon avis tout sauf objectif. Cette colonne de « glace » dans laquelle sont emprisonnées des bougies. J’adore. D’ailleurs, difficile de dire laquelle de ces bougies est ma préférée. Figuier peut-être. Je finis toujours par la racheter. Mais pas aujourd’hui.
Cette fois, je craque pour l’édition limitée Hong Kong, une bougie graphique et colorée inspirée cette jungle urbaine dans laquelle nous vivons. L’odeur ? Presque poudrée, un mélange étonnant mais très délicat d’orchidée et de vapeur de riz.
Hong Kong Candle
HKD 650
Hong Kong Candle
HKD 650
Nous connaissons tous diptyque pour les bougies, mais saviez-vous que la marque a aussi une collection beauté ? Je suis totalement dingue de ces produits : Eaux de parfums, Eaux de toilettes, soins visage et produits corps (dont une huile corps et cheveux complètement dinguo).
Ici, tous les parfums de la maison sont présentés de la plus jolie des façons, dans une sorte d’immense boîte à bijoux encadrée par la fresque de l’artiste Nicolas Lefeuvre. Une ouvre envoûtante.
Un artiste français, basé à Hong Kong, qui collabore avec ma marque lifestyle favorite au monde (oui oui carrément), je me devais de passer quelques minutes avec lui pour papoter et mieux comprendre cette jolie collaboration.
Un artiste français, basé à Hong Kong, qui collabore avec ma marque lifestyle favorite au monde (oui oui carrément), je me devais de passer quelques minutes avec lui pour papoter et mieux comprendre cette jolie collaboration.
Français, basé à Hong Kong … tu m’en dis un peu plus sur ton parcours ? Qu’est-ce qui t’as amené ici, à Hong Kong ?
Après mes études aux Beaux-Arts de Rennes, puis à Camondo à Paris, j’ai décidé en 2000 de partir en voyage d’inspiration à travers l’Asie (Népal, Asie du Sud-Est …). L’idée de ce voyage de presque 1 an était de dessiner et d’observer (de la lumière du matin aux carreaux de céramique, absolument tout était source d’inspiration). J’ai fini pas m’installer à Singapour où j’ai ouvert un showroom et une galerie. Et puis, j’ai commencé à travailler comme Directeur Artistique pour une grande marque Française du luxe (ndlr : Chanel) qui m’a envoyée à Tokyo en 200 ! puis Hong Kong en 2013, où j’ai également lancé un label de musique.
Collaborer avec diptyque, c’est comment (ndlr : question de fan) ?
C’était une belle expérience personnelle.
J’ai un passé avec la marque. J’ai par exemple ce souvenir de ma mère qui brûlait la bougie Aubépine à la maison. Et pendant près de 10 ans, j’ai travaillé en faisant brûler la bougie Feuille de Lavande à côté de moi.
Et puis l’histoire de la marque me parle et me plaît : voyager et rapporter des souvenirs, des parfums, des trésors … cela colle parfaitement à mon travail et mon expérience personnel.
Comment c’est passé cette collaboration ? beaucoup d’aller-retour ou plutôt une grande liberté dans la création ?
Tout a commencé quand l’équipe diptyque a vu mon travail lors d’une exposition l’an dernier. Je suis ensuite allé à paris, au royaume de diptyque, pour m’imprégner de l’univers de la marque. C’est là que j’ai compris que le paysage était le concept qui nous lie. Diptyque imagine ses senteurs en créant des paysages olfactifs.
A partir de là, je savais exactement ce que je voulais créer, représenter dans ma fresque et j’ai eu une totale liberté.
Cette fresque justement, tu nous en dis un peu plus pour ceux et celles qui n’ont pas encore visité la boutique ?
Cette fresque est un « landscape » et fait partie de ma série « LAND€SCAPES ». C’est une représentation de mon imagination, un mix d’images, de souvenirs, de sons, de parfums que j’ai vus, sentis, ressentis ici à Hong Kong.
On voit beaucoup Hong Kong comme une ville verticale et j’ai voulu apporter de l’horizontalité pour rappeler aux gens que Hong Kong ce n’est pas uniquement des buildings puis le ciel. La mer par exemple joue un rôle majeur ici. Et moi j’ai toujours vécu près de la mer (de la France à Hong Kong en passant par Singapour et le Japon). C’était donc un élément que je souhaitais représenter. Et puis, le plus souvent je travaille tôt le matin ou la nuit and j’adore Hong Kong la nuit, d’où ces lignes dorées qui sont comme une ligne d’horizon des lumières de la ville la nuit.
Je ne suis pas un artiste avec un message politique ou avec des revendications. Je suis un artiste qui voyage en quête d’esthétisme.
Où puises-tu l’inspiration ?
Partout : les gens, la musique, les objets, les immeubles, les lignes électriques, les odeurs, les souvenirs, les villes …
Je travaille essentiellement à l’encre, sur du papier, en utilisant des objets qui m’entourent (des chaussures Japonaises en bois, des dés de mahjong, des tampons, des rollers à encre, des blocs de bois …) dont l’endroit où je suis m’influence énormément.
Ta collaboration rêvée ?
Hong Kong Madame, bien sûr ! (ndlr : on en rêve aussi !)
Après mes études aux Beaux-Arts de Rennes, puis à Camondo à Paris, j’ai décidé en 2000 de partir en voyage d’inspiration à travers l’Asie (Népal, Asie du Sud-Est …). L’idée de ce voyage de presque 1 an était de dessiner et d’observer (de la lumière du matin aux carreaux de céramique, absolument tout était source d’inspiration). J’ai fini pas m’installer à Singapour où j’ai ouvert un showroom et une galerie. Et puis, j’ai commencé à travailler comme Directeur Artistique pour une grande marque Française du luxe (ndlr : Chanel) qui m’a envoyée à Tokyo en 200 ! puis Hong Kong en 2013, où j’ai également lancé un label de musique.
Collaborer avec diptyque, c’est comment (ndlr : question de fan) ?
C’était une belle expérience personnelle.
J’ai un passé avec la marque. J’ai par exemple ce souvenir de ma mère qui brûlait la bougie Aubépine à la maison. Et pendant près de 10 ans, j’ai travaillé en faisant brûler la bougie Feuille de Lavande à côté de moi.
Et puis l’histoire de la marque me parle et me plaît : voyager et rapporter des souvenirs, des parfums, des trésors … cela colle parfaitement à mon travail et mon expérience personnel.
Comment c’est passé cette collaboration ? beaucoup d’aller-retour ou plutôt une grande liberté dans la création ?
Tout a commencé quand l’équipe diptyque a vu mon travail lors d’une exposition l’an dernier. Je suis ensuite allé à paris, au royaume de diptyque, pour m’imprégner de l’univers de la marque. C’est là que j’ai compris que le paysage était le concept qui nous lie. Diptyque imagine ses senteurs en créant des paysages olfactifs.
A partir de là, je savais exactement ce que je voulais créer, représenter dans ma fresque et j’ai eu une totale liberté.
Cette fresque justement, tu nous en dis un peu plus pour ceux et celles qui n’ont pas encore visité la boutique ?
Cette fresque est un « landscape » et fait partie de ma série « LAND€SCAPES ». C’est une représentation de mon imagination, un mix d’images, de souvenirs, de sons, de parfums que j’ai vus, sentis, ressentis ici à Hong Kong.
On voit beaucoup Hong Kong comme une ville verticale et j’ai voulu apporter de l’horizontalité pour rappeler aux gens que Hong Kong ce n’est pas uniquement des buildings puis le ciel. La mer par exemple joue un rôle majeur ici. Et moi j’ai toujours vécu près de la mer (de la France à Hong Kong en passant par Singapour et le Japon). C’était donc un élément que je souhaitais représenter. Et puis, le plus souvent je travaille tôt le matin ou la nuit and j’adore Hong Kong la nuit, d’où ces lignes dorées qui sont comme une ligne d’horizon des lumières de la ville la nuit.
Je ne suis pas un artiste avec un message politique ou avec des revendications. Je suis un artiste qui voyage en quête d’esthétisme.
Où puises-tu l’inspiration ?
Partout : les gens, la musique, les objets, les immeubles, les lignes électriques, les odeurs, les souvenirs, les villes …
Je travaille essentiellement à l’encre, sur du papier, en utilisant des objets qui m’entourent (des chaussures Japonaises en bois, des dés de mahjong, des tampons, des rollers à encre, des blocs de bois …) dont l’endroit où je suis m’influence énormément.
Ta collaboration rêvée ?
Hong Kong Madame, bien sûr ! (ndlr : on en rêve aussi !)