On a plus de chance de gagner au loto que d'avoir un accident d’avion !
Par Aude Mahoudeau-Campoyer
Saviez-vous que plus de 30 % de la population aurait peur de prendre l’avion et la sur- médiatisation des accidents a pour effet de charger le cerveau en émotion négative. Les circonstances sont à chaque fois exceptionnelles mais le visuel reste plus fort que tout. Comment alors surmonter sa peur ?
Première étape, commençons par démystifier les impressions: Quand un avion décolle, l'angle de montée est de 15 degrés maximum. Mais plus on est crispé, plus on a l'impression que l'angle est important. Dans une forte turbulence, l'avion chute d'une vingtaine de centimètres, pas plus. Mais 20 cm à 800 km/h suffisent à faire tomber les plateaux repas. Aussi fortes soient-elles, les turbulences ne peuvent à elles seules provoquer un accident.Un avion résiste à la foudre. Et les trous d'air n'existent pas.
Deuxième étape, apporter des solutions concrètes. Le stress et les émotions modifient notre fréquence cardiaque. Or, plus on respire mal, plus les symptômes physiques (vertige, palpitations, mains moites) sont accentués. Il faut donc se forcer à expirer lentement pour calmer l'anxiété. Un autre exercice simple est d’écrire de façon a rallumer le cortex afin qu'il reprenne le dessus sur le cerveau des émotions.
Il est difficile de déprogrammer les appréhensions inscrites dans le mental, mais on peut associer de nouvelles images, positives cette fois, aux sujets de nos peurs. Cette méthode est particulièrement adaptée au traitement des phobies. Au fil des séances, on substitue une image dite « bouée » aux sensations anxiogènes générées par la phobie, jusqu’à disparition de tout sentiment de panique.
Il sera alors possible de prendre l’avion de manière plus calme et de pouvoir profiter plus sereinement de cette pause de détente.
Aude Mahoudeau - Campoyer
Sophrologue
Site: www.sophrologyhk.com FB: Sophrology HK by Aude Mahoudeau
Par Aude Mahoudeau-Campoyer
Saviez-vous que plus de 30 % de la population aurait peur de prendre l’avion et la sur- médiatisation des accidents a pour effet de charger le cerveau en émotion négative. Les circonstances sont à chaque fois exceptionnelles mais le visuel reste plus fort que tout. Comment alors surmonter sa peur ?
Première étape, commençons par démystifier les impressions: Quand un avion décolle, l'angle de montée est de 15 degrés maximum. Mais plus on est crispé, plus on a l'impression que l'angle est important. Dans une forte turbulence, l'avion chute d'une vingtaine de centimètres, pas plus. Mais 20 cm à 800 km/h suffisent à faire tomber les plateaux repas. Aussi fortes soient-elles, les turbulences ne peuvent à elles seules provoquer un accident.Un avion résiste à la foudre. Et les trous d'air n'existent pas.
Deuxième étape, apporter des solutions concrètes. Le stress et les émotions modifient notre fréquence cardiaque. Or, plus on respire mal, plus les symptômes physiques (vertige, palpitations, mains moites) sont accentués. Il faut donc se forcer à expirer lentement pour calmer l'anxiété. Un autre exercice simple est d’écrire de façon a rallumer le cortex afin qu'il reprenne le dessus sur le cerveau des émotions.
Il est difficile de déprogrammer les appréhensions inscrites dans le mental, mais on peut associer de nouvelles images, positives cette fois, aux sujets de nos peurs. Cette méthode est particulièrement adaptée au traitement des phobies. Au fil des séances, on substitue une image dite « bouée » aux sensations anxiogènes générées par la phobie, jusqu’à disparition de tout sentiment de panique.
Il sera alors possible de prendre l’avion de manière plus calme et de pouvoir profiter plus sereinement de cette pause de détente.
Aude Mahoudeau - Campoyer
Sophrologue
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