Cet article a d'abord été publié en Juillet 2018 puis mis à jour en Février 2019.
par Aude
L’économie circulaire, j’y crois à fond (parole d’accro du shopping). Alors dire que je n’achète qu’en seconde-main serait un énorme mensonge … j’aime beaucoup trop faire les boutiques et je craque régulièrement sur les nouvelles collections. Dire que je suis une consommatrice modèle serait également un gros mensonge. Mais oui j’essaye de consommer plus intelligemment. J’ai considérablement réduit ma conso de fast fashion par exemple. Je fais plus attention au gaspillage aussi. Pourquoi jeter alors que je peux probablement revendre ou sinon donner (copines, maid, associations caritatives … essayez, vous verrez, il y a toujours quelqu’un à qui cela fera plaisir !) ? Et j’arrête d’accumuler. Je n’ai juste pas la place dans mon petit appart hongkongais et puis je suis bien trop maniaque pour accepter du bazar chez moi.
Alors niveau fringues, accessoires et même déco c’est plutôt simple d’avoir le réflexe seconde-main. Mais dès qu’il s’agit d’un objet de valeur j’avoue je bloque un peu. Pas par peur de la qualité, justement les biens précieux sont faits pour tenir, mais juste parce que je ne fais pas forcément confiance. Vous y auriez pensé vous à revendre des diamants ou des bijoux précieux ? Moi pas du tout ! (Non pas que j’en possède beaucoup).
Mais je me suis intéressée de plus près au sujet et ai eu envie de comprendre ce marché en plein essor en en discutant avec un spécialiste, Andrew Brown – Fondateur de WP Diamonds.
par Aude
L’économie circulaire, j’y crois à fond (parole d’accro du shopping). Alors dire que je n’achète qu’en seconde-main serait un énorme mensonge … j’aime beaucoup trop faire les boutiques et je craque régulièrement sur les nouvelles collections. Dire que je suis une consommatrice modèle serait également un gros mensonge. Mais oui j’essaye de consommer plus intelligemment. J’ai considérablement réduit ma conso de fast fashion par exemple. Je fais plus attention au gaspillage aussi. Pourquoi jeter alors que je peux probablement revendre ou sinon donner (copines, maid, associations caritatives … essayez, vous verrez, il y a toujours quelqu’un à qui cela fera plaisir !) ? Et j’arrête d’accumuler. Je n’ai juste pas la place dans mon petit appart hongkongais et puis je suis bien trop maniaque pour accepter du bazar chez moi.
Alors niveau fringues, accessoires et même déco c’est plutôt simple d’avoir le réflexe seconde-main. Mais dès qu’il s’agit d’un objet de valeur j’avoue je bloque un peu. Pas par peur de la qualité, justement les biens précieux sont faits pour tenir, mais juste parce que je ne fais pas forcément confiance. Vous y auriez pensé vous à revendre des diamants ou des bijoux précieux ? Moi pas du tout ! (Non pas que j’en possède beaucoup).
Mais je me suis intéressée de plus près au sujet et ai eu envie de comprendre ce marché en plein essor en en discutant avec un spécialiste, Andrew Brown – Fondateur de WP Diamonds.
Le rachat de diamants auprès de particuliers … d’où vous est venue l’idée ?
Tout a commencé en 2012 quand nous avons lancé une division achats pour White Pine Trading (ndlr : un négociant de diamants). Nous avons alors identifié un besoin de la part du public : avoir accès à une façon facile mais sûre de revendre des diamants, des bijoux et montres de luxe. Les options traditionnelles telles que les prêteurs sur gage n’inspirent pas forcément la confiance et surtout propose une expérience client quasi nulle. Sans parler du prix d’achat qui n’est pas à la hauteur. Notre idée, c’était que les gens ne regrettent à aucun moment de revendre leurs biens grâce à une bonne expérience client. Nous voulions changer l’image de cette industrie.
Des diamants, des bagues de fiançailles ... que des pièces associées à une histoire, un souvenir donc un marché pas facile non ?
Effectivement, choisir de vendre une telle pièce peut être un choix difficile. Mais les aléas de la vie, par exemple un divorce, rendent aussi parfois cela très facile ! Nous avons réalisé que la plupart des gens qui s’adressent à nous sont des gens qui souhaitent passer à autre chose, pour telle ou telle raison. Se séparer d’une bague de fiançailles par exemple peut avoir un effet cathartique.
Nous, de notre côté, nous nous assurons de ne pas rendre l’opération plus difficile en proposant un service facile et en essayant d’évaluer la pièce à sa plus juste valeur.
Vous êtes une compagnie américaine. Pourquoi choisir de s’implanter à Hong Kong ?
Nous connaissons pas mal le marché Hongkongais sur lequel nous travaillons depuis 7 ans via notre activité de vente en gros. C’est un marché qui nous a paru facile d’un point de vue business : ouverture de compte bancaire, langage business. Et puis, la possibilité de s’adresser aux touristes mainland en étant ici est aussi un gros plus. Enfin, Hong Kong est un énorme marché en termes de bijoux et montres de luxe.
Qui sont les gens qui vous vendent des diamants ? Y-a-t-il un profil spécifique ?
La moyenne d’âge est entre 30 et 50 ans.
Pour les bagues de fiançailles, 65% nous sont revendues par des femmes. Alors que pour les montres c’est l’inverse, elles nous viennent à 70% d’hommes.
La plupart des gens qui nous vendent des bagues de fiançailles sont des personnes divorcées ou en cours de divorce. Ce n’est pas très drôle mais nous faisons vraiment en sorte que le process soit facile pour ne pas « en rajouter ».
Mais tout n’est pas noir ! Nous avons aussi beaucoup de personnes qui nous revendent des bijoux ou des montres de luxe tout simplement parce qu’ils ne les portent plus. Ces personnes revendent soit pour récupérer de l’argent soit pour avoir un apport pour une nouvelle pièce. Parce que oui, ce qu’on a acheté il y a 10 ans n’est peut-être plus à notre goût.
Et ces pièces que vous achetez, notamment les diamants, qu’en faites-vous ?
Nous achetons toutes sortes de diamants : des vieux, des neufs, des taillés, des non taillés … Le plus souvent nous les retaillons pour les moderniser et en faire des pièces plus dans l’air du temps. Nous les utilisons pour créer des bijoux, des bagues de fiançailles … et nous en revendons aussi soit au grand public soit à des bijoutiers.
Qui sont vos concurrents sur le marché ? Comment vous différenciez-vous ?
Les maisons d’enchères et les prêteurs sur gage sont nos concurrents. Dans le 1ercas, nous sommes bien plus rapides et nous garantissons un prix. Dans le second cas, nous offrons généralement un prix bien plus intéressant.
Nos forces ? Rapidité, discrétion et pas de coûts cachés. Vous pouvez tout faire en ligne si vous le souhaitez ou bien prendre rendez-vous avec nous à Hong Kong, New-York, Londres ou Birmingham.
Notre expertise est également un gros point plus. Nous avons une équipe d’experts en gemmologie.
Enfin, aucun engagement ! Nous vous faisons un devis. Si le prix vous convient nous achetons, si vous préférez réfléchir encore aucun problème.
Tout a commencé en 2012 quand nous avons lancé une division achats pour White Pine Trading (ndlr : un négociant de diamants). Nous avons alors identifié un besoin de la part du public : avoir accès à une façon facile mais sûre de revendre des diamants, des bijoux et montres de luxe. Les options traditionnelles telles que les prêteurs sur gage n’inspirent pas forcément la confiance et surtout propose une expérience client quasi nulle. Sans parler du prix d’achat qui n’est pas à la hauteur. Notre idée, c’était que les gens ne regrettent à aucun moment de revendre leurs biens grâce à une bonne expérience client. Nous voulions changer l’image de cette industrie.
Des diamants, des bagues de fiançailles ... que des pièces associées à une histoire, un souvenir donc un marché pas facile non ?
Effectivement, choisir de vendre une telle pièce peut être un choix difficile. Mais les aléas de la vie, par exemple un divorce, rendent aussi parfois cela très facile ! Nous avons réalisé que la plupart des gens qui s’adressent à nous sont des gens qui souhaitent passer à autre chose, pour telle ou telle raison. Se séparer d’une bague de fiançailles par exemple peut avoir un effet cathartique.
Nous, de notre côté, nous nous assurons de ne pas rendre l’opération plus difficile en proposant un service facile et en essayant d’évaluer la pièce à sa plus juste valeur.
Vous êtes une compagnie américaine. Pourquoi choisir de s’implanter à Hong Kong ?
Nous connaissons pas mal le marché Hongkongais sur lequel nous travaillons depuis 7 ans via notre activité de vente en gros. C’est un marché qui nous a paru facile d’un point de vue business : ouverture de compte bancaire, langage business. Et puis, la possibilité de s’adresser aux touristes mainland en étant ici est aussi un gros plus. Enfin, Hong Kong est un énorme marché en termes de bijoux et montres de luxe.
Qui sont les gens qui vous vendent des diamants ? Y-a-t-il un profil spécifique ?
La moyenne d’âge est entre 30 et 50 ans.
Pour les bagues de fiançailles, 65% nous sont revendues par des femmes. Alors que pour les montres c’est l’inverse, elles nous viennent à 70% d’hommes.
La plupart des gens qui nous vendent des bagues de fiançailles sont des personnes divorcées ou en cours de divorce. Ce n’est pas très drôle mais nous faisons vraiment en sorte que le process soit facile pour ne pas « en rajouter ».
Mais tout n’est pas noir ! Nous avons aussi beaucoup de personnes qui nous revendent des bijoux ou des montres de luxe tout simplement parce qu’ils ne les portent plus. Ces personnes revendent soit pour récupérer de l’argent soit pour avoir un apport pour une nouvelle pièce. Parce que oui, ce qu’on a acheté il y a 10 ans n’est peut-être plus à notre goût.
Et ces pièces que vous achetez, notamment les diamants, qu’en faites-vous ?
Nous achetons toutes sortes de diamants : des vieux, des neufs, des taillés, des non taillés … Le plus souvent nous les retaillons pour les moderniser et en faire des pièces plus dans l’air du temps. Nous les utilisons pour créer des bijoux, des bagues de fiançailles … et nous en revendons aussi soit au grand public soit à des bijoutiers.
Qui sont vos concurrents sur le marché ? Comment vous différenciez-vous ?
Les maisons d’enchères et les prêteurs sur gage sont nos concurrents. Dans le 1ercas, nous sommes bien plus rapides et nous garantissons un prix. Dans le second cas, nous offrons généralement un prix bien plus intéressant.
Nos forces ? Rapidité, discrétion et pas de coûts cachés. Vous pouvez tout faire en ligne si vous le souhaitez ou bien prendre rendez-vous avec nous à Hong Kong, New-York, Londres ou Birmingham.
Notre expertise est également un gros point plus. Nous avons une équipe d’experts en gemmologie.
Enfin, aucun engagement ! Nous vous faisons un devis. Si le prix vous convient nous achetons, si vous préférez réfléchir encore aucun problème.
Mise à jour de Février 2019
WP Diamonds vient tout juste de lancer Gemma by WP Diamonds, sa boutique en ligne de bijoux de créateurs et de montres de luxe seconde-main. Au programme des pièces exceptionnelles et de collection mais aussi, pour notre plus grand plaisir, des pièces plus abordables. Les 3 pièces que j'ai sauvées dans ma wishlist :
Ce bracelet Tiffany & Co. Return To Tiffany en argent à USD 155 (environ HKD 1,220) au lieu de USD 310
Ce bracelet Hermès H Clic en orange papaye et plaqué or rose 18K à USD 450 (environ HKD 3,532) au lieu de USD 600
Cette bague Oui de Dior en or blanc 18K à USD 600 (environ HKD 4,700) au lieu de USD 850
Ce bracelet Hermès H Clic en orange papaye et plaqué or rose 18K à USD 450 (environ HKD 3,532) au lieu de USD 600
Cette bague Oui de Dior en or blanc 18K à USD 600 (environ HKD 4,700) au lieu de USD 850
Attention, risque sérieux de craquage !