par Aude Camus
Cela fait maintenant un peu plus de trois ans que je tiens les rênes de Hong Kong Madame tout en occupant un travail à temps plein la journée. J’ai longtemps pensé que j’étais légèrement débordée, jusqu’à ce que j’ai un bébé il y a quelques mois. Là c’est officiel, deux jobs et un bébé je n’ai clairement pas le temps de m’ennuyer. Alors, j’ose à peine imaginer ce qu’ était la vie de Jo Soo Tang, maman de trois ados, entrepreuneur et philantropiste. C’est simple, rien que faire la liste de ses activités et engagements me donne le tournis. Et puis, comme pour nous tous, le COVID est passé par là et a donné à Jo le temps de se poser un peu et de réaliser que malgré tout ce qu’elle faisait, il lui manquait l’étincelle des débuts, l’envie d’agir aux plus bas de l’échelle plutôt qu’au niveau du board, l’envie d’être sur le terrain. Et l’occasion de se lancer s’est présentée à elle quand Agnès Chin lui a parlée de son projet de lancer Cookie Smiles, une plateforme de vente de gâteaux pour lever des fonds à destination des populations moins privilégiées.
Bonjour Jo, merci de prendre le temps de répondre à mes questions. Je sais que votre agenda est bien rempli. Pouvez-vous commencer par une courte présentation ? Qui êtes-vous ?
Cela fait maintenant un peu plus de trois ans que je tiens les rênes de Hong Kong Madame tout en occupant un travail à temps plein la journée. J’ai longtemps pensé que j’étais légèrement débordée, jusqu’à ce que j’ai un bébé il y a quelques mois. Là c’est officiel, deux jobs et un bébé je n’ai clairement pas le temps de m’ennuyer. Alors, j’ose à peine imaginer ce qu’ était la vie de Jo Soo Tang, maman de trois ados, entrepreuneur et philantropiste. C’est simple, rien que faire la liste de ses activités et engagements me donne le tournis. Et puis, comme pour nous tous, le COVID est passé par là et a donné à Jo le temps de se poser un peu et de réaliser que malgré tout ce qu’elle faisait, il lui manquait l’étincelle des débuts, l’envie d’agir aux plus bas de l’échelle plutôt qu’au niveau du board, l’envie d’être sur le terrain. Et l’occasion de se lancer s’est présentée à elle quand Agnès Chin lui a parlée de son projet de lancer Cookie Smiles, une plateforme de vente de gâteaux pour lever des fonds à destination des populations moins privilégiées.
Bonjour Jo, merci de prendre le temps de répondre à mes questions. Je sais que votre agenda est bien rempli. Pouvez-vous commencer par une courte présentation ? Qui êtes-vous ?
Je suis née à Hong Kong de parents avec des origines Japonaises, Shanghaiennes et Polynésiennes et j’ai grandi entre Hong Kong, le Royaume-Uni et l’Australie. J’ai commencé ma carrière comme assistance juridique chez PwC qui s’appelait encore Coopers and Lybrand à l’époque. Puis je me suis orientée vers le marketing en entrant chez AT&T, compagnie avec laquelle je suis ensuite revenue à Hong Kong ou j’étais née et avais grandi. J’ai ensuite travaillé en tant que chargée de relations presse pour plusieurs compagnies avant de décider de me mettre en consultante à mon compte car je souhaitais avoir des horaires plus flexibles et consacrer plus de temps à mes enfants. J’habite aujourd’hui toujours à Hong Kong, avec mon mari et mes trois enfants et je suis actuellement co-fondatrice de Cookie Smiles et je siège au board de Food made Good Hong Kong.
Justement, vous nous en diriez un peu plus sur Cookie Smiles et Food Made Good Hong Kong ?
Justement, vous nous en diriez un peu plus sur Cookie Smiles et Food Made Good Hong Kong ?
Cookie Smiles c’est un heureux hasard de la vie. Quand le COVID a commencé à Hong Kong et que les choses se sont brusquement arrêtées ou du moins sérieusement ralenties au vu des nombreuses restrictions, j’ai eu un peu de temps pour me poser et réaliser que je souhaitais faire quelque chose par moi-même et plus juste m’impliquer dans les fondations et les associations caritatives des autres. C’est à peu près à ce moment-là qu’une amie, Agnès, m’a présentée son projet de lancer une entreprise à vocation sociale. Son idée était de lever des fonds pour les populations défavorisées via la vente de cookies. J’ai tout de suite su que je voulais en être. Et puis, pour la petite histoire, c’est autour de cookies qu’Agnès et moi nous étions rencontrées pour la première fois il y a quelques années lorsque j’avais commandé des gâteaux chez Complete Deelite, la pâtisserie qu’elle a fondée en 2004, pour une association caritative dans laquelle je m’engageais. La boucle était donc bouclée !
Si ce projet m’a tout de suite séduite c’est qu’il parle à la fois à mon cœur de gourmande et à mon âme de philanthrope.
La gastronomie c’est une vraie passion pour moi. Et je suis aussi fermement convaincue que, la nourriture jouant un rôle vital et donc central dans nos vies, il est important de se poser la question de la durabilité : ce que nous achetons, comment nous le cuisinons, le gaspillage alimentaire que nous engendrons … C’est de la que vient mon engagement auprès de Food Made Good Hong Kong qui agit pour rendre chacun de nos repas le plus responsable possible.
Cookie Smiles vend pour l’instant ses gâteaux en ligne. Dans une ville comme Hong Kong qui où la population est friande de pop-ups, avez-vous envisagé ce mode de distribution ?
Oui, bien sûr ! Nous avions prévu plusieurs pop-ups avec des partenaires mais avons du tout mettre en pause à cause du Covid. La bonne nouvelle c’est que des discussions sont actuellement en cours avec un grand distributeur et si tout va bien cela devrait aboutir à 2 ou 3 pop-ups cette année. C’est un joli accomplissement pour nous. Si ce projet m’a tout de suite séduite c’est qu’il parle à la fois à mon cœur de gourmande et à mon âme de philanthrope.
La gastronomie c’est une vraie passion pour moi. Et je suis aussi fermement convaincue que, la nourriture jouant un rôle vital et donc central dans nos vies, il est important de se poser la question de la durabilité : ce que nous achetons, comment nous le cuisinons, le gaspillage alimentaire que nous engendrons … C’est de la que vient mon engagement auprès de Food Made Good Hong Kong qui agit pour rendre chacun de nos repas le plus responsable possible.
Cookie Smiles vend pour l’instant ses gâteaux en ligne. Dans une ville comme Hong Kong qui où la population est friande de pop-ups, avez-vous envisagé ce mode de distribution ?
Maman, entrepreneur … vos journées doivent être bien chargées !
Oui mais en même temps j’ai plus de temps aujourd’hui car mes enfants sont plus grands et puis je fais quelque chose qui me passionne vraiment et cela me rend heureuse. Cookie Smiles grossit de façon organique et c’est une croissance qui me va bien, cela me permet de prendre un peu plus le temps.
Une journée dans ma vie c’est beaucoup d’emails, beaucoup de coups de téléphone, pas mal de tastings et puis au milieu de tout ça j’essaye de trouver un peu de temps pour mes enfants et pour me laisser aller à ma passion de la cuisine. Un peu comme toutes les mamans qui travaillent finalement. Je crois qu’il y a beaucoup de gens qui ont des agendas bien plus remplis que le mien !
J’ai cru comprendre que vous n’étiez jamais à court d’idées quand il s’agit de faire grossir votre business et/ou de soutenir une cause qui vous est chère. Qu’est-ce qui vous tient occupée en ce moment ?
Je consacre toute mon énergie à Cookie Smiles et ce moment c’est le lancement de notre ligne salée, Munchies Smiles, qui me tient occupée.
Comme pour nos biscuits sucrés, nos snacks salés sont nés d’une envie de venir en aide aux plus défavorisés. Le covid a notamment affecté les populations rurales et les agriculteurs de Kuching, la ville natale d’Agnès en Malaisie et elle souhaitait leur venir en aide. Elle s’est donc lancée, un peu sans filets, pour aider ces fermiers à vendre les traditionnels keropoks (des biscuits Indonésiens aux crevettes et au poisson) à l’international. Nous rendons hommage à ces biscuits mais en les modernisant et notre version a été renommée Golden Crackers, ou Siu Har Har en Chinois, un nom trouvé par mon mari et qui va bien avec le message de notre marque.
Une journée dans ma vie c’est beaucoup d’emails, beaucoup de coups de téléphone, pas mal de tastings et puis au milieu de tout ça j’essaye de trouver un peu de temps pour mes enfants et pour me laisser aller à ma passion de la cuisine. Un peu comme toutes les mamans qui travaillent finalement. Je crois qu’il y a beaucoup de gens qui ont des agendas bien plus remplis que le mien !
J’ai cru comprendre que vous n’étiez jamais à court d’idées quand il s’agit de faire grossir votre business et/ou de soutenir une cause qui vous est chère. Qu’est-ce qui vous tient occupée en ce moment ?
Je consacre toute mon énergie à Cookie Smiles et ce moment c’est le lancement de notre ligne salée, Munchies Smiles, qui me tient occupée.
Comme pour nos biscuits sucrés, nos snacks salés sont nés d’une envie de venir en aide aux plus défavorisés. Le covid a notamment affecté les populations rurales et les agriculteurs de Kuching, la ville natale d’Agnès en Malaisie et elle souhaitait leur venir en aide. Elle s’est donc lancée, un peu sans filets, pour aider ces fermiers à vendre les traditionnels keropoks (des biscuits Indonésiens aux crevettes et au poisson) à l’international. Nous rendons hommage à ces biscuits mais en les modernisant et notre version a été renommée Golden Crackers, ou Siu Har Har en Chinois, un nom trouvé par mon mari et qui va bien avec le message de notre marque.
Nous lançons ces nouveaux délices pour Chinese New Year en espérant que cette année du buffle soit plus heureuse que celle du rat que nous quittons.
Je sais également que les femmes dans le business est un sujet qui vous tient à cœur et que vous souteniez notamment via les Women of Hope Awards décernés par la Hong Kong Adventist Hospital Foundation. Y-a-t-il des femmes entrepreneurs que vous aimeriez nommer ici pour leur montrer votre soutient ?
Oui ! Mes amies, qui sont aussi des supers businesswomen, Heidi Spurell, CEO de Food Made Good HK, Punam Chpra, fondatrice de SpiceBox Organics et Janne Poulsen qui a lancé Jane Poulsen Jewellery.
Avec votre passion pour la cuisine, vous devez être une foodie avertie. Quelles sont vos adresses préférées à Hong Kong pour :
Un brunch en famille : je ne résiste pas à des dim sum notamment le Dimanche chez Ming Yuen à Parkview
Un verre, ou deux, avec des amis : au MO Bar de l’hôtel The Landmark Mandarin Oriental
Une soirée en amoureux : Petrus au Island Shangri-La
Un déjeuner d’affaires : au Hong Kong Football Club
Je sais également que les femmes dans le business est un sujet qui vous tient à cœur et que vous souteniez notamment via les Women of Hope Awards décernés par la Hong Kong Adventist Hospital Foundation. Y-a-t-il des femmes entrepreneurs que vous aimeriez nommer ici pour leur montrer votre soutient ?
Oui ! Mes amies, qui sont aussi des supers businesswomen, Heidi Spurell, CEO de Food Made Good HK, Punam Chpra, fondatrice de SpiceBox Organics et Janne Poulsen qui a lancé Jane Poulsen Jewellery.
Avec votre passion pour la cuisine, vous devez être une foodie avertie. Quelles sont vos adresses préférées à Hong Kong pour :
Un brunch en famille : je ne résiste pas à des dim sum notamment le Dimanche chez Ming Yuen à Parkview
Un verre, ou deux, avec des amis : au MO Bar de l’hôtel The Landmark Mandarin Oriental
Une soirée en amoureux : Petrus au Island Shangri-La
Un déjeuner d’affaires : au Hong Kong Football Club
