par Aude
Vous vous souvenez de notre récent coup de cœur gourmand pour les jolies créations de Sweet Fashion House ?
Après m’en être mis jusqu’aux oreilles, je me suis dit que plutôt que de ne faire que me goinfrer je pourrais aussi prendre 5 min pour papoter avec le chef pâtissier Français Gaël Majchrzak.
Hello Gaël, sympa de te rencontrer autour d’un bon goûter ! Tu m’en dirais un peu plus sur toi ? D’où viens-tu ? Comment as-tu atterris ici ? Pourquoi Sweet Fashion House ?
Honnêtement, un gros concours de circonstances !
J’ai commencé par étudier l’hôtellerie puis je me suis spécialisé en cuisine gastronomique. C’est là que j’ai découvert l’univers de la pâtisserie et que j’en suis tombé amoureux.
Avant d’arriver ici, j’avais ma compagnie de conseil spécialisée dans la pâtisserie. J’ai eu la chance de voyager dans le monde entier pour des très beaux projets.
Il y a environ 1 an, à l’été 2017, un ami m’a présenté le projet Sweet Fashion House. Les investisseurs, des Russes passionnés de gastronomie et de pâtisserie, cherchaient quelqu’un pour mener le projet à bien. Et hop, j’ai atterris à Hong Kong. Heureusement, je ne suis pas venu seul mais avec des personnes que je connaissais bien et avec lesquelles j’avais déjà travaillé avant ce qui a clairement aidé car le projet était ambitieux.
Nous avons commencé à 3, 2 Français et un Franco-Espagnol chacun avec une expertise bien particulière : la logistique, la pâtisserie et le chocolat. Aujourd’hui, 1 an après, nous sommes 14 dans notre cuisine centrale. J’ai de la chance, nous sommes vraiment sur la même longueur d’onde avec les investisseurs, nous partageons les mêmes passions et avons la même sensibilité business. Je suis aujourd’hui à 100% sur Sweet Fashion House.
Vous vous souvenez de notre récent coup de cœur gourmand pour les jolies créations de Sweet Fashion House ?
Après m’en être mis jusqu’aux oreilles, je me suis dit que plutôt que de ne faire que me goinfrer je pourrais aussi prendre 5 min pour papoter avec le chef pâtissier Français Gaël Majchrzak.
Hello Gaël, sympa de te rencontrer autour d’un bon goûter ! Tu m’en dirais un peu plus sur toi ? D’où viens-tu ? Comment as-tu atterris ici ? Pourquoi Sweet Fashion House ?
Honnêtement, un gros concours de circonstances !
J’ai commencé par étudier l’hôtellerie puis je me suis spécialisé en cuisine gastronomique. C’est là que j’ai découvert l’univers de la pâtisserie et que j’en suis tombé amoureux.
Avant d’arriver ici, j’avais ma compagnie de conseil spécialisée dans la pâtisserie. J’ai eu la chance de voyager dans le monde entier pour des très beaux projets.
Il y a environ 1 an, à l’été 2017, un ami m’a présenté le projet Sweet Fashion House. Les investisseurs, des Russes passionnés de gastronomie et de pâtisserie, cherchaient quelqu’un pour mener le projet à bien. Et hop, j’ai atterris à Hong Kong. Heureusement, je ne suis pas venu seul mais avec des personnes que je connaissais bien et avec lesquelles j’avais déjà travaillé avant ce qui a clairement aidé car le projet était ambitieux.
Nous avons commencé à 3, 2 Français et un Franco-Espagnol chacun avec une expertise bien particulière : la logistique, la pâtisserie et le chocolat. Aujourd’hui, 1 an après, nous sommes 14 dans notre cuisine centrale. J’ai de la chance, nous sommes vraiment sur la même longueur d’onde avec les investisseurs, nous partageons les mêmes passions et avons la même sensibilité business. Je suis aujourd’hui à 100% sur Sweet Fashion House.
Quel a été pour toi le plus gros challenge dans cette aventure ?
Franchement tout a été un challenge ! Nous sommes partis de 0 et nous devions lancer rapidement, avec une équipe très réduite. On peut dire qu’on a mis les mains dans le cambouis, on a vraiment tout géré nous-mêmes.
Une autre chose qui est un challenge quotidien c’est de comprendre les attentes de la clientèle locale.
Et qu’est-ce qui est le plus excitant ?
On entend souvent que trouver du staff est un cauchemar à Hong Kong. A ce niveau-là, nous avons été supers chanceux. Notre staff nous est très fidèle et semble apprécier la marque, c’est une jolie récompense pour tous nos efforts.
Où trouves-tu l’inspiration pour tes créations ?
C’est mon travail de créer. Je suis toujours en train d’imaginer des nouveaux accords, des nouvelles recettes. Un gros boulot cependant a été de trouver des accords qui plaisent à la clientèle locale. À mon arrivée, j’ai passé pas mal de temps à arpenter les rues de Hong Kong, à parcourir les marchés et à tester des adresses locales.
Et en même temps … c’est parfois si aléatoire ! Vous créez une recette en étant persuadé que cela va cartonner et vous faites un flop, ou le contraire. Le Paris-Hong-Kong par exemple, je l’ai vraiment créé pour moi. Etant Français et adorant le Paris-Brest, je voulais en proposer une revisite mais je me suis dit dès le début qu’il serait trop sucré pour le goût des locaux et qu’il plairait plus aux expats. Finalement, c’est notre bestseller.
Au début, on vendait uniquement en ligne, avoir des boutiques physiques est un vrai plus cela permet de faire des tests et de mieux observer les retours des clients.
Quelles sont les prochaines étapes pour Sweet Fashion House ?
Oulah, on ne s’arrête jamais !
Nous avons commencé à développer notre offre B2B et c’est quelque chose sur quoi je vais passer pas mal de temps prochainement. Nous avons déjà pu bosser avec des beaux clients comme Tory Burch, The Venetian à Macau ou Morgan Stanley. Le challenge est de développer cette partie sans négliger le B2C qui est très exigeant. Hong Kong n’est pas un marché facile. Il se passe toujours quelque chose de nouveau et il est totalement impossible de se reposer sur ses lauriers. Il faut toujours lancer de nouvelles choses. Cette passion des Hongkongais pour tout ce qui est nouveau est à la fois une opportunité incroyable et un challenge de dingue.
Un autre projet, c’est l’expansion de la marque sur Hong Kong et dans le reste de l’Asie : Taipei, Chine et le Japon si possible aussi.
Question moins business mais après 1 an et quelques à Hong Kong tu dois bien avoir 2-3 bonnes adresses. Que recommanderais-tu pour :
Un dej : Dim Sum Library
A diner un peu classe : Bo Innovation / A side B side / Tokyolima
Un brunch : Hotel Icon
Une escapade sur le weekend : Tokyo
Franchement tout a été un challenge ! Nous sommes partis de 0 et nous devions lancer rapidement, avec une équipe très réduite. On peut dire qu’on a mis les mains dans le cambouis, on a vraiment tout géré nous-mêmes.
Une autre chose qui est un challenge quotidien c’est de comprendre les attentes de la clientèle locale.
Et qu’est-ce qui est le plus excitant ?
On entend souvent que trouver du staff est un cauchemar à Hong Kong. A ce niveau-là, nous avons été supers chanceux. Notre staff nous est très fidèle et semble apprécier la marque, c’est une jolie récompense pour tous nos efforts.
Où trouves-tu l’inspiration pour tes créations ?
C’est mon travail de créer. Je suis toujours en train d’imaginer des nouveaux accords, des nouvelles recettes. Un gros boulot cependant a été de trouver des accords qui plaisent à la clientèle locale. À mon arrivée, j’ai passé pas mal de temps à arpenter les rues de Hong Kong, à parcourir les marchés et à tester des adresses locales.
Et en même temps … c’est parfois si aléatoire ! Vous créez une recette en étant persuadé que cela va cartonner et vous faites un flop, ou le contraire. Le Paris-Hong-Kong par exemple, je l’ai vraiment créé pour moi. Etant Français et adorant le Paris-Brest, je voulais en proposer une revisite mais je me suis dit dès le début qu’il serait trop sucré pour le goût des locaux et qu’il plairait plus aux expats. Finalement, c’est notre bestseller.
Au début, on vendait uniquement en ligne, avoir des boutiques physiques est un vrai plus cela permet de faire des tests et de mieux observer les retours des clients.
Quelles sont les prochaines étapes pour Sweet Fashion House ?
Oulah, on ne s’arrête jamais !
Nous avons commencé à développer notre offre B2B et c’est quelque chose sur quoi je vais passer pas mal de temps prochainement. Nous avons déjà pu bosser avec des beaux clients comme Tory Burch, The Venetian à Macau ou Morgan Stanley. Le challenge est de développer cette partie sans négliger le B2C qui est très exigeant. Hong Kong n’est pas un marché facile. Il se passe toujours quelque chose de nouveau et il est totalement impossible de se reposer sur ses lauriers. Il faut toujours lancer de nouvelles choses. Cette passion des Hongkongais pour tout ce qui est nouveau est à la fois une opportunité incroyable et un challenge de dingue.
Un autre projet, c’est l’expansion de la marque sur Hong Kong et dans le reste de l’Asie : Taipei, Chine et le Japon si possible aussi.
Question moins business mais après 1 an et quelques à Hong Kong tu dois bien avoir 2-3 bonnes adresses. Que recommanderais-tu pour :
Un dej : Dim Sum Library
A diner un peu classe : Bo Innovation / A side B side / Tokyolima
Un brunch : Hotel Icon
Une escapade sur le weekend : Tokyo